Nav Bar

lunedì 23 dicembre 2019

NOTRE EXPÉRIENCE AVEC JANGHI AU SÉNÉGAL


Salut à tous! 
Avant de vous raconter notre expérience avec Janghi, nous aimerions nous présenter. 
Nous sommes un groupe de cinq amis – Hamin, Marco, Sofia, Thierno et Tommaso – 
et cet été nous avons eu la chance de nous rendre à Dakar pour une période de cinq semaines. 
Actuellement nous fréquentons la dernière année du lycée scientifique à Milan et nous sommes dans la même classe. 
Maintenant, sans tarder, nous voudrions vous parler de ce qui a réellement été notre séjour au Sénégal.

Et voilà comment nous avons quitté Milan le 1er juillet, avec beaucoup d’espérances, envie de connaître et découvrir une réalité tellement différente de la nôtre. 
Notre activité de volontariat consistait à nous mettre en relation avec les élèves de l’école Enfance & Paix, située dans le quartier populaire de Parcelles Assainies.
Nous sommes allés à Dakar avec l’objectif de nous mettre en jeu, d’aider des jeunes qui n’ont pas eu les mêmes opportunités que nous, mais avec lesquels nous partageons les mêmes souhaits et espoirs. Notre expérience a été un véritable échange, qui a enrichi aussi bien eux que nous.
Nous voudrions mettre en évidence cinq aspects de notre aventure, que nous estimons les plus significatifs: 
  1. les cours journaliers à l’école avec les talibés, 
  2. le nettoyage du Daara (demeure des talibés à Dakar ainsi que lieu où ils apprennent le Coran), 
  3. la visite à la Réserve naturelle de Bandia, 
  4. l’excursion à l’île de Gorée et enfin 
  5. notre séjour de quatre jours dans les villages natals des talibés élèves de l’école.


LES COURS

Bien que les écoles au Sénégal (tout comme celles italiennes) soient fermées pendant le mois de juillet, l’école d’Enfance & Paix a fait une exception pour les talibés, qui pendant le Ramadan (mois de jeûne) n’ont pas suivi les cours. Dès lors, afin de récupérer les heures perdues, les talibés ont continué d’aller à l’école jusqu’au début du mois d’août. Et c’est pendant cette période que nous sommes intervenus!
Les cours se déroulaient du lundi au samedi pendant l’après-midi, afin de permettre aux talibés de pouvoir se consacrer à l’étude du Coran dans la matinée. Notre tâche consistait essentiellement à assister aussi bien les professeurs, en favorisant le déroulement des cours, que les élèves, en leur facilitant l’apprentissage.
Les élèves étaient d'age différent: à partir des enfants d’environ 5-6 ans jusqu'aux adolescents de notre âge (étudiants de 18 ans). Une fois que chacun de nous avait été affecté à une classe, nous nous confrontions avec les respectifs professeurs afin d’identifier les élèves les plus problématiques et qui nécessitaient d’une attention accrue. 

Chacun de nous a eu l’occasion d’interagir activement dans la programmation et le déroulement des cours, en organisant des activités et de jeux, ainsi qu’en utilisant des méthodes éducatives innovantes, comme par exemple l’emploi des systèmes technologiques.

La communication avec les enfants a sûrement représenté le principal obstacle, surtout pour ceux d’entre nous qui s'occupaient des plus petits. En effet, les talibés parlent wolof (première langue du Sénégal) et ils étudient l’arabe dans le but de lire le Coran; le français est parlé seulement à l’école, bien qu’il soit nécessaire afin d’accéder au monde du travail.


NETTOYAGE DU DAARA

Le nettoyage du Daara a été une de nos premières activités, insérée dans un projet pour la sensibilisation à l’hygiène personnelle et collective, promu par trois volontaires canadiennes. 
Donc, un matin nous nous sommes dirigés au Daara, armés de râteaux pour recueillir les déchets à l’extérieur, de brosses et bassines pour laver les vêtements des talibés, et surtout de beaucoup de bonne volonté. 



Même si l’expérience a été assez fatigante, elle nous a permis d’entrer en contact plus en profondeur avec les talibés et en dehors du milieu scolaire, ainsi que de travailler avec eux comme une équipe. Les talibés et surtout le Marabout Omar (éducateur et maître coranique) nous ont ouvert leurs portes, en se démontrant extraordinairement disponibles et accueillants. 
A la fin nous nous sommes tous réunis pour la prière et pour recevoir la bénédiction du Marabout.

Nous avons eu par conséquent la possibilité de découvrir le lieu où ils vivent, mangent, prient, dorment… un lieu si différent de ce ceux qui nous sommes habitués à voir, mais qui représente tout pour les talibés.


RESERVE DE BANDIA

La Réserve de Bandia est la première réserve naturelle privée du pays, créée en 1968 au cœur d’une forêt de baobabs africains. Elle compte une surface d’environ 3 500 hectares et présente une faune richement hétérogène.
Après s’être rencontrés le matin devant l’école, avoir fait l’appel et distribué à chaque enfant le typique t-shirt jaune de Janghi, nous sommes partis pour cette journée à la découverte de plusieurs espèces animales. 
Nous sommes allés à la réserve avec un carrapide, un moyen de transport largement diffusé au Sénégal , semblable à un bus. 




A notre arrivée, les enfants avaient hâte de voir les animaux dont ils avaient tant entendu parler dans les contes populaires: et c’est ainsi que, avec beaucoup de curiosité et enthousiasme, nous avons finalement commencé notre tour.


A la fin du tour, tous les enfants étaient très excités: les girafes, les zèbres, les rhinocéros et les redoutables crocodiles, ont toute de suite attiré leur attention et leur intérêt.


ILE GOREE

Connue comme île des esclaves, l’île de Gorée, en raison de sa position stratégique, a représenté un important nœud pour les traites négrières pendant plus de trois siècles, où les Européens regroupaient les esclaves qui auraient été amenés en Amérique. Toutes ces choses ont été expliquées aux enfants par un professeur d’histoire, qui un jour avant la visite de Gorée a tenu une conférence à l’école.
Atteinte la chaloupe avec le carrapide (comme d’habitude…), nous nous sommes embarqués pour l’île. 



Là-bas nous avons visité la Maison des esclaves, un lieu où les esclaves attendaient leur inexorable départ pour l’Amérique, 


et le Musée de l’esclavage. 


Après une matinée de visites et explications, les enfants se sont finalement baignés dans la mer. 





C’était leur première fois: en effet, même s’ils habitaient à Dakar, une ville entourée par la mer, ils n’avaient jamais eu la possibilité de se baigner dans le magnifique océan. 





Enfin le déjeuner (offert par la famille d’une fille sourde-muette à laquelle Janghi a payé les frais scolaires pour une école spécialisée) a représenté un moment d’union et de partage entre nous, les talibés et les accompagnateurs. 


Donc, la visite a été de grande importance pour les enfants, parce qu’il est très important de connaitre les origines et les événements historique qui ont porté à la situation actuelle.




VILLAGES
Après six longues heures de voyage en voiture, pendant lesquelles on a eu l'occasion d’affronter la forte chaude typique du Sénégal de l'intérieur, 

nous sommes enfin arrivés à Niahène, avec le Marabout, quelques talibés et un infirmier qui avait été talibés en Gambie quand il était petit. 

Notre objectif était celui de faire prendre conscience aux familles de l'importance des documents d'identité, sans lesquels les enfants ne peuvent pas avoir accès à l'éducation publique. 
L'infirmier qui nous a accompagnés a joué un rôle fondamental, car il connaissait déjà la vie des villages. 

Pendant les quatre jours de notre séjour nous nous sommes rendus compte de combien notre expérience ait été spéciale et unique, mais aussi éducative: les villageois nous ont tout de suite fait vivre pleinement la vie du village en nous montrant leurs activités et leur style de vie. 




Pendant cette visite, nous avons été touchés surtout par l'incroyable hospitalité et la gentillesse des locaux. Dans le village où on dormait, tout le monde se préoccupait de nous faire plaisir et tous étaient disponibles à nous faire connaître leur vie quotidienne. 



Aussi bien les enfants que les jeunes, étaient très heureux de notre présence. 

Le soir, après avoir rendu visite aux parents des talibés, nous avions l'occasion de passer du temps avec les enfants pour jouer ensemble 



et avec les plus grands pour nous confronter sur nos différences culturelles, assis sous les étoiles. 


Les quatre jours sont passés tout de suite et peut-être ont-ils été les jours les plus émotionnants de notre séjour au Sénégal; au moment de rentrer, tout le monde est venu nous saluer et, pour nous, ça a été vraiment dur de devoir leur dire adieu. 
C'est peut-être pour cela que le voyage de retour a été certainement moins enthousiasmant que celui de l'allée, l’atmosphère était beaucoup plus triste et mélancolique. 
Le dernier touchant souvenir a été le cadeau que les petites filles du village nous ont fait lorsqu'on était presque arrivé à Dakar: elles nous ont appelé au téléphone et elles en ont profité pour nous faire entendre toutes les chansons qu'on leur avait appris, en nous montrant comment, elles aussi, s'étaient attachées à nous dans une période aussi courte.

                                              Hamin, Marco, Sofia, Thierno et Tommaso

domenica 22 dicembre 2019

LA NOSTRA ESPERIENZA CON JANGHI IN SENEGAL



Ciao a tutti! 
Prima di raccontarvi la nostra esperienza  con Janghi, ci piacerebbe presentarci. 
Siamo un gruppo di cinque amici - Hamin, Marco, Sofia, Thierno e Tommaso - e questa estate abbiamo avuto la fortuna di recarci a Dakar per la durata di tre settimane. 
Attualmente frequentiamo l’ultimo anno di liceo scientifico a Milano nella stessa classe. 
Ora, senza dilungarci troppo, vorremmo parlarvi di quello che effettivamente è stato il nostro soggiorno in Senegal.


Ed è così che abbiamo lasciato Milano il primo di luglio, con molte aspettative, voglia di conoscere e scoprire una realtà così diversa dalla nostra. 
La nostra attività di volontario consisteva nel rapportarci con gli studenti della scuola Enfance et Paix, situata nel quartiere popolare di Parcelles Assainies.
Siamo andati a Dakar con l’obiettivo di metterci in gioco, di aiutare dei ragazzi che non hanno avuto le nostre stesse opportunità, ma con cui condividiamo desideri e speranze. 
Il nostro è stato un vero e proprio scambio, che ha arricchito tanto loro quanto noi.

Vorremmo evidenziare cinque aspetti della nostra esperienza, che reputiamo essere i più significativi: 
  1. le lezioni giornaliere a scuola con i talibés, 
  2. la pulizia del Daara (dimora dei talibés a Dakar nonché luogo dove apprendono il Corano), 
  3. la visita alla Riserva naturale di Bandia
  4. l’escursione presso l’isola di Gorée e infine 
  5. la nostra permanenza di quattro giorni presso i villaggi natali dei ragazzi talibés della scuola.


LEZIONI
Seppur le scuole in Senegal (come allo stesso modo quelle italiane) siano chiuse durante il mese di luglio, la scuola di Enfance et Paix ha rappresentato un’eccezione per i talibés, che durante il Ramadan (mese di digiuno) non hanno frequentato le lezioni. Dunque, per recuperare le ore perdute, i talibés hanno continuato ad andare a scuola fino agli inizi di agosto. Ed è qui che siamo intervenuti noi!
Le lezioni si svolgevano dal lunedì al sabato durante il pomeriggio, in modo da consentire agli studenti di potersi dedicare allo studio del Corano nel corso della mattinata. Il nostro compito consisteva essenzialmente nell’assistere sia i professori, agevolando lo svolgimento delle lezioni, sia gli alunni, facilitandogli l’apprendimento.
Gli studenti avevano un’età compresa dai circa cinque e sei anni, fino ad arrivare ai nostri coetanei (studenti di diciotto di anni). Una volta smistati ciascuno nelle diverse classi, ci siamo confrontati con i professori per identificare gli allievi aventi una maggiore difficoltà e che richiedevano una particolare attenzione. 

Ognuno di noi ha avuto modo di interagire attivamente nella programmazione e il successivo svolgimento delle lezioni, organizzando attività, giochi e fruendo di metodi educativi innovativi, come ad esempio l’utilizzo degli strumenti tecnologici.

La nostra maggiore difficoltà è stata senza dubbio la comunicazione con i ragazzi, soprattutto quelli di noi che avevano a che fare con i più piccoli. I talibés parlano infatti wolof (prima lingua del Senegal) e studiano l’arabo in modo da leggere il Corano; il francese viene parlato dunque solo a scuola, seppur esso sia necessario per accedere al mondo del lavoro.

PULIZIA DEL DAARA
La pulizia del Daara è stata una delle nostre prime attività, inserita all’interno di un progetto per la sensibilizzazione all’igiene personale e collettiva, promosso da tre volontarie canadesi. 
Una mattina ci siamo dunque diretti al Daara, armati di rastrelli per raccogliere i rifiuti all’esterno, di spugne e bacinelle per lavare i vestiti dei talibés, e soprattutto di tanta buona volontà. 




Seppur sia stato abbastanza faticoso, quest’esperienza ci ha permesso di entrare in relazione con i ragazzi più approfonditamente e al di fuori dell’ambiente scolastico, nonché di lavorare a loro insieme come una squadra. I talibés e soprattutto il Marabout Omar (maestro coranico e loro educatore) ci hanno aperto le loro porte, dimostrandosi straordinariamente disponibili e accoglienti. Alla fine, ci siamo riuniti tutti insieme per la preghiera e la benedizione da parte del Marabout nei nostri confronti.


Abbiamo avuto dunque modo di scoprire il luogo dove vivono, mangiano, pregano, dormono… un posto così diverso rispetto a quello a cui siamo abituati, ma che rappresenta tutto per i talibés.


RISERVA NATURALE DI BANDIA
La Riserva di Bandia è la prima riserva naturale privata del paese, istituita nel 1986 nel cuore di una foresta di baobab africani. Conta una superficie di circa 3 500 ettari e presenta una fauna riccamente eterogenea.
Dopo esserci ritrovati la mattina presto di fronte alla scuola, aver eseguito l’appello e distribuito a ciascun ragazzo la tipica maglietta gialla di Janghi, siamo partiti per questa giornata alla scoperta di tante fantastiche specie animali. Ci siamo recati presso la riserva con un carrapide, un mezzo di trasporto pubblico largamente diffuso in Senegal simile ad un bus.





All’arrivo i bambini scalpitavano dalla voglia di vedere gli animali di cui tanto avevano sentito parlare nelle storie popolari: ed è così che, con tanta curiosità ed eccitazione, abbiamo finalmente incominciato il nostro tour.

Alla fine del giro i bambini erano tutti estremamente esaltati: le giraffe, le zebre, i rinoceronti e i tanto temibili coccodrilli hanno da subito attirato la loro attenzione e il loro interesse.


ISOLA DI GORÉE
Conosciuta come l’isola degli schiavi, l’isola di Gorée, data la sua posizione strategica, ha rappresentato per oltre tre secoli un importante snodo per le tratte negriere, dove gli Europei raggruppavano gli schiavi in attesa che venissero imbarcati per le Americhe.
Tutte queste informazioni sono state spiegate ai bambini da un professore di storia, che il giorno prima della visita all’isola ha tenuto una conferenza a scuola.
Raggiunto il traghetto con il solito carrapide, ci siamo imbarcati verso l’isola. 




Qui abbiamo avuto modo di visitare la Maison des esclaves (la Casa degli schiavi), il luogo dove gli schiavi attendavano la loro inesorabile partenza per l’America 


e il Musée de l’esclavage (Museo della schiavitù).


Dopo una mattinata di visita e spiegazioni, i bambini hanno finalmente avuto modo di fare un tuffo nel mare. 


Nonostante infatti vivano a Dakar, città circondata dal mare, quasi nessuno di loro aveva mai avuto la possibilità di fare un bagno nelle magnifiche acque dell’oceano.

Infine il pranzo, offerto dalla famiglia di una ragazza sordomuta a cui Janghi ha pagato la retta scolastica per una scuola apposita, è stato un importante momento di condivisione e unione tra noi, i talibés e gli accompagnatori.



La visita è stata quindi di enorme importanza per i bambini, in quanto è fondamentale conoscere le nostre origini e gli eventi storici che ci hanno portato alla situazione attuale.




VILLAGGI
Dopo 6 lunghe e interminabili ore di macchina, accompagnate dal caldo afoso tipico del centro Senegal, 

siamo finalmente arrivati ai villaggi di Niahène, insieme al Marabout, qualche talibés e un infermiere che è stato a sua volta talibé in Gambia, il suo paese natale. 

Il nostro obiettivo era quello di sensibilizzare le famiglie dei villaggi per quanto riguarda l’importanza dei documenti d’identità, senza i quali i bambini non potrebbero accedere all’educazione pubblica. 
Di particolare importanza era il ruolo dell’infermiere nostro accompagnatore, in quanto conosceva bene la realtà dei villaggi. 

Il nostro soggiorno durato quattro giorni è stata senza dubbio un’esperienza unica e che in pochi hanno modo di vivere: siamo stati accolti all’interno della vita del villaggio, coinvolti nelle loro attività e nel loro modo di vivere. 





L’ospitalità e la gentilezza di tutti è stato ciò che forse ha maggiormente segnato questa nostra visita. Al villaggio in cui dormivamo tutti erano costantemente attenti alle nostre esigenze e disposti ad aiutarci e farci conoscere la loro vita. 



Dai bambini più piccoli ai ragazzi più grandi tutti erano visibilmente euforici della nostra presenza. 


L'ospitalità e le attenzioni non erano  comunque limitate solo al nostro villaggio ma estremamente presenti in tutti i posti in cui abbiamo fatto visita. 
Alla sera, dopo essere tornati dalle visite ai parenti dei talibés, ci riunivamo sempre in compagnia dei bambini, per farli giocare, 





e dei ragazzi, con cui abbiamo avuto modo di scambiare idee, ed opinioni riguardo temi che ritenevamo importanti.  



Questi sono stati forse i momenti di massima importanza, perché davvero siamo riusciti a confrontare i nostri mondi e le nostre mentalità, seduti in cerchio sotto le stelle.
I quattro giorni sono volati, forse i più intensi e per questo i più brevi di tutta la nostra permanenza in Senegal; alla partenza tutto il villaggio è venuto a salutarci e staccarsi da tutti è stato davvero difficile. 
Il viaggio di ritorno è stato, forse anche per questo, molto meno divertente e spensierato dell’andata, la tristezza dei saluti  aveva contagiato tutti. 
Ultimo bellissimo ricordo di questo viaggio nel centro del paese è stato il regalo che le bimbe del villaggio ci hanno fatto poco prima che entrassimo a Dakar, chiamandoci al telefono per salutarci e farci sentire tutti i giochi e le canzoni che avevamo loro insegnato, dimostrandoci come, in così poco tempo, anche loro si fossero affezionate esattamente quanto noi.

Hamin, Marco, Sofia, Thierno e Tommaso